TRENTE ANS, en INDE,
AU SERVICE des DÉFAVORISÉES
Le 4 décembre 2022 exactement, j'ai fêté le trentième anniversaire de mon arrivée à Bombay.
Jeune retraité de soixante-cinq ans, mon rêve n’était pas de m’exiler dans un petit village, de promener le chien et, le soir, de taper le carton au café du commerce.
Ancien agent de voyages, j’avais, naturellement, beaucoup voyagé et m’étais déjà rendu deux fois en Inde.
Lors de mon second voyage, j’avais séjourné chez des amis indiens et avais été surpris de constater que leurs deux bonnes étaient deux sœurs et que la plus jeune devait avoir dans les douze ans. Beaucoup trop jeune pour travailler, selon mes canons européens.
Elle ne parlait pas, naturellement, l’anglais et moi pas un mot d’hindi. Cependant, nous sommes parvenus à fraterniser un peu et je lui ai fait un petit cadeau avant de repartir.
Cet exemple, et beaucoup d’autres m’ayant frappé pendant mon séjour, m’a amené à envisager un retour à Bombay et une action humanitaire.
Et cela fut. Les débuts furent un peu difficiles mais le 1er mars 1993 ouvrait une belle petite école prodiguant un enseignement technique : couture, broderie, dactylographie, peinture sur tissus, électricité, informatique, etc.
L’association française, créée avant mon départ, finançait sans problèmes et, à Bombay, presque toutes les banques françaises mettaient facilement la main à la poche.
D’autres activités furent également créées et ce fut l’âge d’or jusqu’en 2000. Après, les crises pétrolières et autres ralentirent les donations et l’association n’est plus, à ce jour, que l’ombre d’elle-même mais, avec mes quatre-vingt-treize ans et un petit budget, je ne baisse pas les bras.
Signalons que, très rapidement, en raison de la condition féminine, nous avons réservé notre action aux femmes et aux filles.
Signalons aussi que, chose assez difficile en Inde, nous sommes parvenus à faire cohabiter hindoues, musulmanes et chrétiennes.
Maintenant, vous savez tout et si vous voulez me contacter, on ne sait jamais, voici mon adresse : [email protected].
Si vous voulez, aussi, de la documentation : photos, coupures de presse ou vidéos, n'hésitez pas à me les demander.
Jeune retraité de soixante-cinq ans, mon rêve n’était pas de m’exiler dans un petit village, de promener le chien et, le soir, de taper le carton au café du commerce.
Ancien agent de voyages, j’avais, naturellement, beaucoup voyagé et m’étais déjà rendu deux fois en Inde.
Lors de mon second voyage, j’avais séjourné chez des amis indiens et avais été surpris de constater que leurs deux bonnes étaient deux sœurs et que la plus jeune devait avoir dans les douze ans. Beaucoup trop jeune pour travailler, selon mes canons européens.
Elle ne parlait pas, naturellement, l’anglais et moi pas un mot d’hindi. Cependant, nous sommes parvenus à fraterniser un peu et je lui ai fait un petit cadeau avant de repartir.
Cet exemple, et beaucoup d’autres m’ayant frappé pendant mon séjour, m’a amené à envisager un retour à Bombay et une action humanitaire.
Et cela fut. Les débuts furent un peu difficiles mais le 1er mars 1993 ouvrait une belle petite école prodiguant un enseignement technique : couture, broderie, dactylographie, peinture sur tissus, électricité, informatique, etc.
L’association française, créée avant mon départ, finançait sans problèmes et, à Bombay, presque toutes les banques françaises mettaient facilement la main à la poche.
D’autres activités furent également créées et ce fut l’âge d’or jusqu’en 2000. Après, les crises pétrolières et autres ralentirent les donations et l’association n’est plus, à ce jour, que l’ombre d’elle-même mais, avec mes quatre-vingt-treize ans et un petit budget, je ne baisse pas les bras.
Signalons que, très rapidement, en raison de la condition féminine, nous avons réservé notre action aux femmes et aux filles.
Signalons aussi que, chose assez difficile en Inde, nous sommes parvenus à faire cohabiter hindoues, musulmanes et chrétiennes.
Maintenant, vous savez tout et si vous voulez me contacter, on ne sait jamais, voici mon adresse : [email protected].
Si vous voulez, aussi, de la documentation : photos, coupures de presse ou vidéos, n'hésitez pas à me les demander.